Enquête Malt et Drag’n Survey

    Impact de la crise covid-19

    Plus de 43% des personnes interrogées (4 CSP) déclarent vouloir devenir freelances dans les prochains mois

    Si, avec les confinements successifs, le télétravail est devenu la règle, ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. La crise sanitaire a provoqué une série de changements des modes de travail et a été l’occasion pour de nombreux Français de reconsidérer leur statut professionnel.
    La crise a-t-elle provoqué des vocations ? Les Français, boostés par ces nouveaux modes de travail comptent-ils céder aux sirènes de l’entrepreneuriat ? Malt et Drag’n Survey ont lancé une enquête nationale du 14 au 16 février 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1019 personnes de 4 CSP (Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Sans activité professionnelle) pour répondre à ces questions.

    La crise économique et sanitaire, catalyseur de changement de vie professionnelle

    43% des personnes interrogées (Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Sans activité professionnelle) souhaitent devenir freelance dans les prochains mois. 40,6% d’entre eux souhaitent réaliser ce changement dans moins de 6 mois.

    • Dans moins de 3 mois pour 14,8% d’entre elles
    • De 3 à 5 mois pour 25,8% d’entre elles
    • De 6 à 8 mois pour 27,4% d’entre elles
    • De 9 à 11 mois pour 14,4% d’entre elles
    • Dans 12 mois et plus pour 17,4% d’entre elles

    Si on réduit le périmètre aux personnes dont la probabilité de devenir freelance est la plus élevée (soit dans les 5 prochains mois), le taux passe à 17,4% sur l'ensemble du panel.

    Avec un réel plébiscite pour les moins de 30 ans qui sont 40% à vouloir devenir freelance. La probabilité de devenir freelance est répartie à hauteur de 51% pour les cadres, 47,1% pour les employés, 40% pour les professions intermédiaires et 28,23% pour les personnes sans emploi.

    Pour 73% des personnes souhaitant devenir freelance, la crise a eu un effet déclencheur puisqu’ils confirment que c’est cette dernière qui leur a donné envie de se lancer en indépendant dans les prochains mois. Dans 25,4% des cas, cela est dû au fait que des personnes dans leur entourage se sont déjà lancées dans le freelancing.

    81,6% des personnes envisageant de devenir freelance souhaitent le devenir par choix. Seuls 18,37% des sondés souhaitent devenir freelance par défaut, ou par sentiment d’urgence quand près de 10% choisissent de se tourner vers le travail indépendant car ils ont perdu leur emploi. D’une manière générale, la volonté de devenir freelance est principalement conjoncturelle. Cela renforce l’idée selon laquelle on ne se contraint plus à avoir une carrière linéaire où l'on reste salarié toute sa vie mais on alternera au gré des envies ou des moments de vie.

    Le secteur du marketing & communication est le plus représenté avec un taux de 23,8%, le secteur tech vient ensuite avec un taux de 20,33%, puis le design & création avec un taux de 15,4%.

    Le freelancing, boosté par un rejet du salariat et la volonté de gagner en autonomie et flexibilité

    Sur l’ensemble des sondés, 30,5% estiment que le salariat leur convient de moins en moins et reprochent à leur entreprise :

    • Un manque de visibilité sur le futur pour 26,3%
    • Un salaire trop bas pour 21,6%
    • Un manque de flexibilité et d’autonomie pour 19% d’entre eux
    • Pour 11,4%, c’est le mauvais management de la crise Covid-19 qui entre en compte

    Le Top 3 des motivations de l’ensemble des sondés dans le fait de devenir freelance :

    • Plus d’autonomie et de flexibilité pour 39,5% des sondés
    • Un meilleur équilibre vie professionnelle / personnelle : 23,6%
    • Un salaire plus élevé : 17,6%
    • Viennent ensuite l’envie d’avoir plus de challenges (7,7%), le fait de ne plus avoir de patron (7,4%) et enfin la liberté de choix quant aux clients et missions (moins de 4%)

    Un choix de carrière avec un niveau de confiance élevé en dépit de la peur de ne pas trouver de clients

    Pour les sondés, les compétences requises pour devenir freelance sont particulièrement orientées autour des soft skills. Avec 38%, la capacité d’écoute et de communication se place en première position, elle est suivie par la discipline et l’organisation avec 35,3% ou encore la capacité à se vendre avec 18%. L’expertise technique quant à elle ne remporte que 8,6% des suffrages.

    Globalement, la peur de ne pas trouver de client est le premier facteur d’inquiétude lié au freelancing pour les sondés, avec 35% de répondants. Vient ensuite la lourdeur administrative pour 19,8% et le manque de protection sociale, de retraite ou de capacité d’emprunt pour 17,7%. Effet de la crise peut-être, la peur de l'isolement n’est plus un frein aujourd'hui, puisqu’ils ne sont que 7,4% à le citer comme facteur d’inquiétude.

    Enfin, 43,7% des sondés affirment avoir un niveau de confiance “élevé” ou “très élevé” dans ce nouveau choix de carrière, seuls 2,7% des sondés l’estiment “faible” à “très faible”.

    Pour Alexandre Fretti, directeur général de Malt : « Avec l’explosion des projets numériques et la démocratisation massive du télétravail durant le confinement, les Français font de plus en plus le choix du travail indépendant. Cela alors même que les entreprises ont besoin de s’appuyer, plus que jamais, sur des talents externes pour embrasser les outils numériques qui leur ont permis de garder leur activité pendant la crise. Chez Malt nous accompagnons la transformation du marché du travail avec une technologie unique qui fait correspondre instantanément le besoin d’une entreprise avec le profil d’un consultant freelance. Nous avons développé des solutions qui permettent aux indépendants et aux entreprises de gérer en toute sécurité leur relation : de l’émission du brief jusqu’au paiement de la mission. Pour donner à tous, le pouvoir de choisir avec qui ils souhaitent travailler. »

    Méthodologie de l’enquête menée par Drag’n Survey :
    Enquête Web réalisée par Drag’n Survey du 14 au 16 février 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1019 personnes de 4 CSP (Cadres et professions intellectuelles supérieures, Professions intermédiaires, Employés, Sans activité professionnelle), tous secteurs confondus, selon la méthodologie des quotas sur les variables : sexe, âge, CSP, France métropolitaine (niveau de confiance 95% - marge d'erreur 5%).
    Accès aux données globale de l’étude : https://app.dragnsurvey.com/report/share/51aaf26a

    Pour toute demande d'information merci de nous contacter via contact@dragnsurvey.com

    Articles complémentaires :
    Utiliser une solution française de sondage en ligne, cliquez-ici
    Réaliser en quelques clics une enquête de satisfaction, cliquez-ici
    Drag'n Survey un logiciel de questionnaire en ligne 100% français, cliquez-ici
    Google forms et les outils qui permettent de réaliser des sondages sur le web, cliquez-ici
    L'importance d'être en conformité avec le RGPD lors de la réalisation d'une étude, cliquez-ici